On a passé 24 heures au Majestic

On a passé 24 heures au Majestic

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(© Konbini food)

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Par Pharrell Arot

Publié le

À quelques semaines du festival de Cannes, on s’est pris pour des stars dans les couloirs du mythique hôtel de la Croisette.

Le parfum, c’est le sens des souvenirs, et c’est celui qui brille en premier une fois passée la chic cour d’entrée de l’hôtel. D’un coup, on sait où l’on est, même les yeux fermés. Ce parfum, c’est parfois celui du Normandy, parfois celui de l’Hermitage, mais ce coup-ci, c’est bien à Cannes que l’on accoste, dans un autre des écrins du groupe Barrière, un de ceux au plus beau nom et à la plus belle histoire : le Majestic. À quelques semaines du festival, le lobby ne grouille pas encore de stars se pressant pour rejoindre la montée des marches, et les paparazzi ne jouent pas des coudes au coin des boutiques Gucci et Miu Miu qui entourent le fier bâtiment. C’est plutôt dans un calme feutré et chic que nous sommes accueillis. Des codes du luxe, on apprend les petits détails, dès le check-in, suivant le personnel discret dans les couloirs jusqu’à notre chambre, de ce qu’on a vu dans les films.

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Palmiers et oreillers

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Moquette aussi épaisse qu’un tapis, lit démesuré et vue imprenable, notre chambre est un cocon confortable où, une fois de plus, chaque petit détail est pensé, jusqu’à un menu d’oreiller pour préparer au mieux la nuit à venir. Dans la salle de bain, spacieuse et chic – avec une grande baignoire –, on retrouve notre petite obsession du moment en grand retour de hype : des savonnettes frappées du logo Barrière. Si l’idée d’enfiler un peignoir, s’allonger et laisser les songes défiler en écoutant le bruit du vent dans les palmiers nous taquine, c’est le moment de profiter de la piscine – chauffée – et ses transats, bien lovés en contrebas du bâtiment, bien à l’abri pour profiter discrètement du soleil de ce début de printemps.

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Après quelques longueurs une petite sieste et quelques chapitres d’un bon roman de gare sous le soleil, c’est l’heure de se préparer pour dîner. Sur place, au Fouquet’s, où la brasserie mythique se délocalise avec une carte imaginée par Pierre Gagnaire. Dans la salle, feutrée mais pas trop guindée, on croise habitués, étrangers cossus et quelques cool kids pailletés. Dans l’assiette, des classiques de brasserie, mention spéciale au tartare Fouquet’s, terre-mer ultra-efficace et bien assaisonné.

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Une belle part de flan parmi les pâtisseries du jour, un café, et c’est l’heure de choisir entre la nuit cannoise et le confort de notre chambre quelques étages plus hauts. L’histoire ne dit pas si l’on a tenté le tour – chanceux ou pas — au casino adjacent au Palais des festivals, mais la nuit lovée entre les nombreux oreillers est une des meilleures passées cette année, entre le confort de la literie et le glam des lumières de la Croisette (oui, on est de la team qui ne ferme pas les volets).

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Une grasse matinée, un buffet de petit-déjeuner à faire pâlir de jalousie les princes et princesses de films Disney, et c’est l’heure de repartir. De cette bulle de luxe, on retiendra surtout l’effort du beau et du détail, le service impeccable et discret, comme une ruche à la machinerie parfaitement huilée, où même les silences sont pensés. Avant de partir sur la Croisette, on se retourne quand même une dernière fois, histoire de, peut-être, apercevoir une star derrière une des grandes fenêtres.

Hôtel Barrière Le Majestic
10 boulevard de la Croisette 06400 Cannes

Article rédigé dans le cadre d’une invitation par l’hôtel Barrière Le Majestic et l’agence Pascale Venot.